11.11.18 : le plan-séquence

Le plan-séquence renforce le réalisme. Qui dit plan-séquence en vue subjective, dit l’immersion dans la peau d’un soldat durant une heure et demie.

Pour le spectateur tout comme pour le soldat, il n’y a pas d’échappatoire possible. Il doit affronter chaque minute sans répit et sans temps mort, en ne prenant compte qu’un seul point de vue, celui du soldat qu’il incarne.

La question de la temporalité est d’autant plus forte dans un plan-séquence car il n’y a pas de place pour les ellipses et les pauses. De la première image du film jusqu’au début du générique de fin, nous sommes dans le même espace temps. Si un assaut est annoncé dans 15 minutes, il aura lieu dans 15 minutes.

Nos inspirations en la matière sont La corde d’Alfred Hitchcock, Birdman d’Alejandro G. Iñárritu, Victoria de Sebastian Schipper et L’Arche russe d’Aleksandr Sokurov.

Django Schrevens,
Antoine Sauwen,
Sébastien Plazaneix,
Yvain De Ryck